Ce sont les affections le plus couramment rencontrées parmi nos adhérents – presque toujours des femmes qui pour la plupart traînent leur problème depuis de longues années. S’il n’y a pas UNE solution miracle, les cas de guérison existent cependant. On distingue communément deux grands types de glossodynies (1):
- les glossodynies ou stomatodynies ayant une cause générale ou loco-régionale (voir ci-après)
- les glossodynies ou stomatodynies dites essentielles c’est-à-dire sans cause générale ou locale décelables, et auxquelles on reconnaît généralement une origine psychique. Il arrive parfois, cependant, que soient associées à cette forme de glossodynie des lésions de la muqueuse bucco-linguale -ce qui vient compliquer le diagnostic.
Ici s’affrontent deux écoles.
- Certains auteurs (3-4) considérant la cause psychique comme la plus fréquente, donc la plus probable, jugent donc inutiles, dans un premier temps, les explorations complémentaires à la recherche d’autres causes et conseillent d’emblée l’emploi de psychotropes.
- D’autres à l’inverse (1-6) estiment qu’il convient, avant d’attribuer à la plainte une origine purement psychique, de rechercher et d’éliminer tout facteur général ou laco-régional.
« bien entendu, dans tous les cas, il faut avoir éliminé une asialie compliquée de candidose, un lichen lingual, une glossite exfoliatrice.» (courrier de l’Hôpital Saint Louis, Service de Stomatologie ) ou encore : « Il faut éviter d’attribuer à la plainte une origine purement psychique. Le traitement de la glossodynie passe d’abord par l’élimination de tous les facteurs locaux éventuels… les causes générales doivent être également dépistées.» (l)(Acta stomatologica Belgica, vol. 84, N° 1, 1987) … Attitudes aisément repérables en consultation.