Première règle : éviter de manger chaud. Deuxième règle : Il faut bien soigneusement éviter tout ce qui pique : d’abord, parce que c’est douloureux ; ensuite et surtout, parce que cela entretient et aggrave les ulcérations. Pour la même raison, éviter ce qui est dur (biscuits). Donc – cela va de soi – ni alcool, ni sel ni poivre, ni vinaigre, ni épices. Mais, même préparés nature, certains aliments piquent et d’autres non. En voici la liste, empiriquement établie :
ALIMENTS IRRITANTS°: Tomates, melons, avocats – tous les légumes verts, les pommes de terre, donc la soupe. Viandes rouges. Lait, yaourts, gruyère, fromages fermentés. Chocolat. Tous les fruits sauf les pommes (variétés douces). Jus de fruits sauf de pomme.
ALIMENTS BIEN SUPPORTES: Carottes crues nature – Salade huilée, endives crues nature.- Maïs doux nature. Châtaignes grillées. Pâtes, riz, graine de couscous nature. Œufs coque. Viandes blanches, jambon d’York, poisson. Fromage blanc, petits suisses, fromages à pâte cuite type Saint-Paulin, Flan type Alsa, flan aux œufs. Crêpes, tarte aux pommes, boudoirs, petits-beurre, biscuits thé type Lu, croissants. Glaces. Pommes douces crues et cuites, noisettes. Biscuits tendres type boudoirs, tarte aux pommes. Jus de pomme.
PETITS TRUCS
- Conseil d’un dentiste : au moment de fortes brûlures, faire des bains de bouche avec une infusion de feuilles de sauge.
- Veiller à l’humidification de l’air, un air trop sec fragilise les muqueuses.
- Sucer des glaçons (ou manger des glaces) contre les brûlures.
- Eviter tout produit irritant : pastilles mentholées, bains de bouche alcoolisés (le mieux toléré des bains de bouche parait être la Glycothymoline°), pastilles désinfectantes irritantes, dentifrices agressifs, tabac… Adopter un régime doux (voir page précédente).
Antalgiques : à l’exception du Nalgésic, jugés peu efficaces (aspirine, paracétamol, la présentation en poudre agissant un peu mieux qu’en comprimés°). Certaines personnes disent constater ensuite plutôt une aggravation des brûlures°. Même constatation en ce qui concerne les gels anesthésiants : effet de courte durée, puis augmentation de la douleur et à la longue de l’irritation.